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 Xavier Biseul (La Rédaction) JDN Mis à jour le 08/12/15 18:36 (voir l'article original)
 
 

 
 

 
 
 
 
 

Les solutions cloud de téléphonie, de type centrex IP et iPBX virtualisé, peinent à s'imposer. Elles ouvrent pourtant la voie, enfin, aux communications unifiées.

 

Ancrée dans le paysage télécom français depuis maintenant 20 ans, la voix sur IP, ou VoIP, est aujourd'hui une technologie mature. Pourtant, si Skype, Viber, WhatsApp ou Hangouts ont connu un succès immédiat dans le grand public, la téléphonie transitant sur Internet ou un réseau privé met du temps à se démocratiser en entreprise. Selon l'Observatoire des communications en entreprise que tient le cabinet Scholè Marketing, un plus de 50% des sociétés françaises ont basculé sur IP, l'autre moitié restant fidèle aux lignes téléphoniques analogiques. "Cette proportion aurait dû être atteinte dès 2000 selon les études de l'époque", se souvient Nicolas Amestoy, son directeur général.

Un marché qui reste à prendre...

Seule l'arrivée à l'obsolescence des autocommutateurs classiques (PABX) conduit certaines entreprises à migrer vers des PABX sous IP (iPBX) afin de bénéficier des atouts de la voix sur IP : appels à moindre coût, services additionnels de type standard vocal interactif ou audioconférence. En revanche, très peu ont franchi l'étape suivante qui consiste à monter leur standard téléphonique dans le cloud pour s'affranchir de tout matériel. Ces iPBX virtualisés ne représenteraient que 4% de parts de marché, toujours selon l'Observatoire des communications en entreprise.

 Nicolas Amestoy est directeur général de Scholè Marketing. Crédit :  Scholè Marketing

Président du Club des dirigeants réseaux et télécoms et associé de la société Apps2com, Stéphane Grasset émet plusieurs raisons à ce retard à l'allumage. "Les entreprises ne renouvellent pas leur PABX avant qu'ils ne soient amortis ou ne tombent en rade", argue-t-il. Alors que la montée dans le nuage de l'infrastructure informatique ne fait plus débat, la téléphonie est encore perçue comme une commodité sans valeur ajoutée. La période de crise actuelle retardant, par ailleurs, cet investissement.

Quant aux opérateurs, ils hésitent eux aussi à basculer dans le cloud. "Plus de matériel à vendre et à maintenir, les offreurs voient leur chiffre d'affaires baisser inévitablement", constate Stéphane Grasset. Enfin, les intermédiaires – à savoir les consultants -, préconisent le modèle traditionnel qu'ils ont toujours connu, "la plupart étant d'anciens salariés des équipementiers".

Du trunk SIP au centrex IP

Il existe des formes plus ou moins avancées de téléphonie nouvelle génération. Le service le plus basique, dit de trunk SIP, autorise les entreprises qui disposent d'un standard compatible IP (iPBX) à faire transiter leurs appels en VoIP sans changer de matériel. Avec ce procédé, deux sites de la même société peuvent téléphoner gratuitement.

Apparu au début des années 2000, le centrex IP va un cran plus loin. L'iPBX est, dans ce cas, hébergé par un opérateur. L'infrastructure est mutualisée pour plusieurs sociétés. Pas d'investissement matériels - si ce ne sont les postes téléphoniques IP - ni de maintenance. Dédiée surtout aux PME, l'offre de services est toutefois restreinte avec de rares fonctionnalités étendues de type communications unifiées. Difficilement lisibles et comparables, les tarifs indicatifs reprennent dans ce domaine deux ou trois profils types d'entreprise : la société dont la population nomade a besoin de la convergence fixe-mobile, celle tournée à l'export qui s'orientera vers les communications illimitées à l'international, etc.

La convergence téléphonie-informatique (enfin) tenue

Etape ultime, l'iPBX virtualisé, cette fois dédié à une entreprise, ouvre la voie à des services personnalisés à valeur ajoutée : les fameux UCaaS, les solutions de communications unifiées. Soit la promesse tenue de la convergence de la téléphonie et de l'informatique avec notamment l'agenda partagé, l'indicateur de présence, la messagerie instantanée, l'intégration du CRM - avec remontée de la fiche client voire le click to call. Le softphone que l'on retrouve sur son PC ou sur son smartphone permet, lui, de se passer de poste téléphonique.

Les grands opérateurs proposent des formules tout compris

Selon Nicolas Amestoy, le mouvement vient des grandes entreprises qui ont compris que l'intérêt de la téléphonie dans le cloud n'est pas tant dans la réduction de coûts – pas toujours tenue – que dans les gains de productivité. "Elle permet d'augmenter sensiblement les contacts commerciaux et donc les ventes." Les entreprises multisites et celles dont l'effectif fluctue fortement trouveront aussi un intérêt à payer à l'usage.

Les opérateurs alternatifs ciblent les PME

Bien que créés il y a dix ans pour certains (OpenIP) voire plus de quinze ans pour d'autres (Nerim), ces opérateurs ne sont pas connus du grand public. Leurs offres de centrex IP ciblent les TPE-PME avec des tarifs oscillant entre 5 et 20 euros HT par mois et par poste en fonction qu'elles intègrent ou non les communications illimitées, fixes et/ou mobiles, en France et/ou à l'international. Sur les cinq offres que nous avons recensées dans notre tableau, on retrouve sur ce terrain beaucoup de services similaires comme le standard vocal interactif (SVI), les groupes d'appels, la conférence téléphonique, les numéros abrégés, ou la restriction d'appels.

Quelques acteurs vont plus loin en virtualisant l'iPBX et en proposant des services de communications unifiées via les logiciels de téléphonie des constructeurs (Siemens, Mitel, Aastra, Unify...). En termes de niveaux de services, ces opérateurs s'engagent généralement, sur un taux disponibilité proche de 99,9 % et un temps de rétablissement de 4 heures.

Les opérateurs historiques jouent le tout-en-un

Les grands opérateurs proposent, eux, des formules tout compris. Le Pack Business Entrepreneurs de SFR et la Bbox Entreprises Bouygues Telecom Entreprises ciblent les entreprises jusqu'à 20 salariés. Leurs offres intègrent le volet téléphonique (lignes fixes et mobiles), l'accès internet haut débit ainsi que la suite collaborative Microsoft Office 365. Avec une tarification forfaitaire et non plus par utilisateur. Completel (groupe Numericable SFR) propose, lui, un service de trunk SIP, interopérable avec "les différents modèles d'iPBX du marché". Orange Business Services (OBS) commercialise une solution de téléphonie sur IP centralisée, baptisée Business Talk IP, mais pour les entreprises disposant déjà du réseau Business VPN d'OBS. On notera, enfin, que ces grands opérateurs ne mettent guère en avant ce type d'offre.

Fournisseur

Tarif indicatif (HT)

Services

Comparatif des offres de téléphonie en mode cloud : tableau de synthèse

Vivaction

A partir de 5 € par mois et par poste (appels illimités sur un même site)

Centrex IP. Conférence à trois, présentation du nom, configuration du profil, messagerie vocale, restriction d'appels…

Coriolis

À partir de 7 € par mois et par utilisateur

Centrex IP. Messagerie vocale, groupe d'appels, serveur vocal Interactif. Services optionnels : click to call, fax to mail et mail to fax, messagerie unifiée, remontée de fiche, numéro unique.

Nerim

A partir de 7,50 € par poste et par mois pour le fixe en intersites

Centrex IP. Interface web de gestion des postes. Groupes d'appels, fax to mail, restriction d'appels, conférence téléphonique, messagerie vocale par mail. Multiples options.

Keyyo

A partir de 9,90 € par mois et par poste

Centrex IP. Jusqu'à 200 postes, standard vocal interactif (SVI), groupes d'appels, conférence téléphonique jusqu'à 20 personnes, numéros abrégés, restriction d'appels, cryptage des communications.

Acropolis

19 € par mois et par poste

Centrex IP. communications illimitées sur fixes et mobiles en France Métropolitaine. Conférence à 3, click to call, intégration d'annuaires d'utilisateurs, groupes d'appels…

Completel

NC

Trunk SIP. A partir de 8 canaux et jusqu'à 10 000. Mono ou multi-sites. Interopérabilité avec les différents modèles d'iPBX du marché.

Apps2com

A partir de 4 € HT par mois et par poste

iPBX virtualisé. Licence de base. Supplément pour la convergence fixe-mobile et les fonctionnalités étendues de type communications unifiées.

OpenIP

A partir de 15 € HT par poste par mois

iPBX virtualisé. Offre packagée avec l'équipementier SnomONE, services de standard téléphonique IP et logiciel pour les communications unifiées (voix, SMS, chat, mail).

Sipleo

A partir de 169 € HT par mois

iPBX virtualisé. Communications fixes et mobiles illimitées en France, accès internet, firewall et VPN, logiciel de téléphone Sipleo.

Avencall

NC

iPBX virtualisé. L'offre Xivo Cloud se présente comme la "première solution open source française de communication unifiée et de centre de contacts". Convergence fixe-mobile, outil de collaboration.

Orange Business Services

NC

ToIP. Business Talk IP. Solution de téléphonie sur IP centralisée pour les entreprises disposant d'un réseau Business VPN d'Orange Business Services.

Bouygues Telecom Entreprises

À partir de 89 € par mois pour une ligne

Solution tout-en-un. Bbox Entreprises (jusqu'à 20 postes) : standard téléphonique, accès internet haut débit, lignes fixes et mobiles, suite collaborative Microsoft Office 365.

SFR Business Team

À partir de 136 € par mois

Solution tout-en-un. Pack Business Entrepreneurs (jusqu'à 20 postes) : standard téléphonique, accès internet très haut débit, lignes fixes et mobiles, outils collaboratifs (SFR Sync, Microsoft Office 365).

Office 365 E4 A partir de 22 $ par utilisateur et par mois PBX en mode cloud. En plus de toutes les briques de la suite Office 365, cette formule sortie en novembre 2015 propose un PBX en mode cloud. Compatible avecSkype for Business Server 2015, il permet de gérer un parc de terminaux téléphoniques IP ou analogiques.

 article extrait de la "lettre du cloud" du 28 Août 2015

Une conférence du CDRT, organisée dans le cadre de la Cloud Week Paris, a analysé les difficultés de décollage du marché des communications unifiées en mode SaaS.

Le CDRT (Club des Dirigeants Réseaux et Télécom) regroupe 72 sociétés « toutes impliquées dans la convergence de l’informatique et des télécoms ». Stéphane Grasset, son président, a déclaré en introduction que « malgré l’explosion imminente des UCaaS (Unified Communications as a Service), annoncée chaque année, depuis 5 ans, le taux d’adoption en France reste bas, à 6 % ». Les UCaaS réunissent l’ensemble des outils de communication en entreprise en un seul système, assurent leur interconnexion et proposent un modèle de livraison Cloud : « ressources en libre-service, ouverture, mutualisation et paiement à l’usage », a listé Stéphane Grasset.

Hugues de Bonnaventure, country manager chez lifesize, éditeur de solutions de visioconférence et de communications, sent une vrai appétence du marché pour ce type de solutions UCaaS et « la bascule vers notre solution Cloud de visioconférence est plus rapide qu’anticipé ». Laurent Bizos, directeur avant-vente et développement Cloud chez Mitel, « expert des communications d’entreprise », a reconnu que « la téléphonie, tout le monde en a besoin mais ça n’est pas ce qui fait rêver le client, ni emporter les contrats ». Mobilité et ubiquité, combinaison de la présence et du chat, collaboration et communications unifiées sont des mots beaucoup plus séduisants à l’oreille des clients.

Comment expliquer la lenteur de l’adoption ?

Hugues de Bonnaventure, de Lifesize, n’a pu que constater que « la barrière psychologique des clients liée à la sécurité et à la confidentialité des communications est réelle. Nous estimons pourtant mettre en œuvre des moyens de sécurisation supérieurs à ce que la plupart des clients peuvent se permettre ». De son côté, Bertrand Pourcelet, directeur général de Centile, un des pionniers du UCaaS, a souligné l’absence d’interconnexion globale des solutions et la multiplicité des interfaces. Or, « les utilisateurs, éduqués par les produits grand public et par les poids lourds comme Microsoft, exigent une intégration globale des outils en mode Cloud, tous accessibles à travers une interface unique ». La pression des Skype et autres Facetime se fait bien sûr aussi ressentir financièrement : « tout le monde veut ces nouvelles applications mais plus personne ne veut les payer. Les freemiums mettent la pression sur les prix mais aussi sur la qualité et la simplicité de déploiement ».
L’unique solution semble être de proposer par dessus « des services de sécurité et d’interconnexion avec les autres systèmes de communication », a analysé Hugues de Bonnaventure.
Patrick Bergougnou, PDG de Cirpack, éditeur de logiciels de téléphonie Cloud, a rappelé enfin que « la mise en place d’un système de communications unifiées change la manière de travailler : les entreprises structurées verticalement peuvent avoir du mal à s’adapter à cette culture de communication horizontale ». Or, c’est tout l’intérêt des solutions Cloud, par exemple de visioconférence, d’élargir le champ d’action de l’outil à l’ensemble des employés. Cependant, un obstacle majeur ne doit pas être oublié : l’organisation du marché et « les réticences des partenaires qui anticipent une baisse de leurs revenus liées au déploiement et à la maintenance et qui sont dans l’obligation de se réinventer », a souligné Hugues de Bonnaventure. En effet, comme l’a expliqué Laurent Bizos : « il se produit le même phénomène que dans l’IT, avec des éditeurs en train de devenir leur propre fournisseur de services Cloud. Si l’intégrateur veut conserver un rôle clé, il doit abandonner son modèle de commission sur la revente des équipements pour offrir de nouveaux services d’accompagnement ». Sa connaissance de l’historique, sa proximité avec les clients et sa compétence pour s’intégrer aux systèmes existants font de l’intégrateur le bon acteur pour cette offre de services.

Reste à relever le défi de la formation des techniciens des télécoms à ce nouveau monde, où la place de l’informatique devient prépondérante et qui verra peut-être le téléphone fixe disparaître des bureaux, « comme c’est déjà le cas dans des entreprises d’Europe du nord », selon Laurent Bizos.

Hervé Baconnet
Journaliste

jdnLe 3 juin 2015 - sur le JDN

Il se pourrait bien que nous assistions à la naissance d'un des principaux événements européens dans le domaine du cloud. Portée par EuroCloud France, la première édition de la CloudWeek Paris aura lieu du 6 au 10 juillet prochain.

pierre jose billotePierre-José Billotte est président d'EuroCloud France, l'organisation de la Cloud Week Paris. © EuroCloud France

EuroCloud France organise du 6 au 10 juillet prochain la première édition de la Cloud Week Paris. C'est sans nul doute là l'un des projets d'événement les plus ambitieux jamais lancé en France sur la thématique du cloud

Le président d'EuroCloud France, Pierre-José Billotte, nous explique la philosophie de cette initiative et le programme de cet événement.

 Information et inscription sur le site de la Cloud Week Paris

JDN. Quelle est l'ambition de la Cloud Week Paris ?

Pierre-José Billotte. Avec la Cloud Week Paris dont nous organisons la première édition cette année, nous souhaitons créer un événement d'envergure européenne avec une portée mondiale. Un événement d'une semaine durant lequel le cloud sera abordé sous tous ses angles. L'objectif est de faire en sorte que les acteurs européens et internationaux du cloud s'intéressent au marché français, et ainsi de créer une émulation entre acteurs français et internationaux. 

Dans cette optique, Cloud Week Paris se veut être un événement fédérateur. Au fil de la semaine, il regroupera toute une galaxie d'événements portés par diverses organisations françaises partenaires d'EuroCloud France. C'est ce qui nous permet d'afficher d'emblée un objectif de 4000 participants. Avec cette force de frappe, notre objectif est de hisser la Cloud Week Paris parmi les tout premiers événements mondiaux sur la thématique du cloud computing.

"On parle déjà de la Cloud Week Paris en Chine"

Nous avons aussi choisi de mettre en avant Paris afin de faire rayonner l'événement car le nom de notre capitale véhicule une charge émotionnelle forte partout dans le monde. Notre but est ainsi d'inscrire la France dans le réseau et l'écosystème mondial du cloud computing. Ces arguments nous permettent d'ailleurs déjà de nouer des liens avec des évènements équivalents à l'étranger. C'est notamment le cas avec la China Cloud Computing Conference qui regroupe chaque année 3000 personnes à Beijing. Nous rencontrons ses organisateurs cette semaine. 

Quels seront les moments forts de la Cloud Week Paris ?

Ce n'est pas la vocation d'EuroCloud France de couvrir toutes les questions liées au cloud. Notre mission est plutôt d'animer le marché, et de jouer le rôle de tête de gondole. C'est dans cette optique que nous organisons au début de la semaine ce que nous avons appelé la Conférence des visionnaires. Nous y avons invités 8 intervenants internationaux, pour qu'ils détaillent leur vision du cloud dans 10 ans. L'objectif est d'amener les participants à prendre du recul et de la hauteur. Nous avons souhaité inviter des personnalités issues de différentes régions du monde, et continents, qui apporteront chacune une vision complémentaire.

Durant la semaine se succéderont ensuite entre 15 et 20 événements sur des thématiques du cloud plus spécialisées et opérationnelles. Ils sont portés par les meilleurs acteurs de chaque domaine [NDLR Cloud Confidence sur la sécurité et la confidentialité des donnéesForum Atena sur les smart citiesTransition Numérique + sur la transformation numériqueCDRT sur la communication unifiée dans le cloud...].

La Cloud Week Paris reste-t-elle géographiquement centrée sur Paris, ou avez-vous également une ambition plus nationale ?

"La Cloud Week Paris a aussi pour objectif de s'ancrer dans les territoires"

L'événement a aussi pour objectif de s'ancrer dans les territoires. Nous avons eu des demandes d'adhésion d'acteurs souhaitant organiser des événements territoriaux. C'est le cas du clusters d'entreprises numériques FrenchSouth.Digital qui souhaitait monter un événement sur l'implantation du cloud en région PACA. Dans la même logique de territorialisation, la ville d'Issy-les-Moulineaux a souhaité s'impliquer et organiser une conférence sur la question de la ville numérique. 

Plus globalement, Cloud Week Paris cherche à s'ancrer dans le pays en impliquant aussi les acteurs institutionnels et politiques dans l'économie du cloud. Dans cette optique, nous nous sommes rapprochés de la Région Ile-de-France, de la ville de Paris, de la Secrétaire d'Etat chargée du numérique, de l'ANSSI... Tous nous ont apportés leur soutien. 

 Information et inscription sur le site de la Cloud Week Paris

Pierre-José Billotte est président d'Eurocloud France et fondateur de revendreducloud.com.

Le Monde Informatique - 24/10/2014

Le SaaS concerne avant tout la messagerie, près de 60% des cas d'adoption
Les investissements télécoms devraient reprendre en France en 2014, selon le cabinet Scholé marketing. Des sujets traditionnels comme le renouvellement des PBX, le passage à la ToIP, l'externalisation de la téléphonie côtoient des thèmes plus novateurs liés au cloud computing.

Le cabinet Scholé Marketing publie son baromètre (**) sur l'adoption du cloud computing par les entreprises françaises. Contrairement à d'autres études, il ne porte pas sur un échantillon de DSI, mais balaye toutes les entreprises françaises (*). Avant de parler d'adoption, l'étude se risque à parler de notoriété. Celle du cloud est très relative, sur l'ensemble des entreprises françaises, 29% affirment simplement le connaître, et encore. Elles le connaissent « bien » à 15%, mais 14% se rendent à l'évidence :  elles en ont entendu parler mais ne savent pas très bien de quoi il s'agit ! 71% affirment même n'en avoir jamais entendu parler. 

Pour lire la suite de cet article, rendez-vous sur Réseaux & Télécoms

(*) Etude portant sur 600 établissements mono-sites et multi-sites, les données sont redressées sur la taille, la zone géographique et le secteur d'activité afin d'obtenir une bonne représentativité de l'échantillon.

Article de Didier Barathon

Le baromètre de Scholé Marketing a été présenté en avant première au cours du dîner du CDRT du 16 octobre 2014 devant une cinquantaine de dirigeants d'entreprise et repris à la fois dans Le Monde Informatique et dans Réseaux et Télécoms.

 

CWP

C’est à l’hôtel Peninsula de Paris que l’association Eurocloud France a officiellement annoncé à la Presse et à ses membres ce matin la tenue de la première « Cloud Week Paris », qui se déroulera du 6 au 10 juillet 2015 dans divers endroits de la capitale. Selon Pierre-José Billotte, président, un événement de cette envergure est une première en Europe et sans doute aussi dans le monde. Il a profité de cette conférence pour lancer un appel à projets.

Nous vous annoncions l’événement il y a quelques temps déjà (cf. La première « Cloud Week Paris »). Mais cette fois, quatre semaines à peine après la prise de décision, l’événement est sur les rails et apparemment déjà bien parti : les auditeurs de ce matin semblaient enthousiastes à l’énoncé du contenu et des ambitions de l’événement. Rappelons qu’Eurocloud souhaite que la « Cloud Week Paris » soit, toute une semaine durant, un rassemblement des énergies et des initiatives autour du cloud computing, pour donner à Paris et à l’Île de France rien moins que le statut de 1ère place du cloud en Europe. L’événement sera placé sous le haut patronage de madame Axelle Lemaire, secrétaire d’État chargée du numérique.

Le public ciblé est très large et va des acteurs de la profession aux utilisateurs en passant par les universitaires, les chercheurs, les consultants et experts ou encore les journalistes. Au total, Pierre-José Billotte espère y rassembler quelque 4 000 personnes.

Partenaires existants et à venir

Fédérateur, l’événement va permettre à tout organisme privé ou public agréé par le comité directeur de produire un événement autour du cloud au cours de cette semaine. Au cœur des nouvelles technologies, le partenaire pourra gérer son événement comme il l’entend, à l’endroit où il le souhaite dans Paris, sous réserve de l’accord du comité de pilotage d’Eurocloud. Pour cela il signera une charte avec Eurocloud, assurant la visibilité de la marque « Cloud Week Paris » sur l’ensemble des supports.

Cinq partenaires ont d’ores et déjà été agréés et ont signé leur convention en direct ce matin à l’hôtel Peninsula. Il s’agit de l’association Transition Numérique +, de l’ISEP, grande école d’ingénieurs qui envisage d’organiser une journée complète, avec notamment une conférence sur la sécurité, un « barbecloud » le midi et la présentation des formations de l’école. S’y ajoutent l’association Cloud Confidence, qui prépare un événement d’une demi-journée en partenariat avec le MEDEF (qui devrait également être partenaire de la Cloud Week Paris), du CDRT (Club des Dirigeants Réseaux et Télécoms) et de Forum Atena. Philippe Recoupé, président de ce dernier, envisage un forum autour de la ville intelligente, en partenariat avec la ville d’Issy les Moulineaux, où une partie de l’événement pourrait avoir lieu.

Les partenaires pourront également être institutionnels : chambres de commerce et d’industrie, associations professionnelles, écoles, media etc. D’ores et déjà, la Cloud Week Paris a obtenu le soutien de la mairie de Paris, de la région Île de France, du ministère de l’économie et du CNN. À ces partenaires confirmés s’ajoutent le CIGREF, le MEDEF, Syntec Numérique, l’AFDEL… qui devraient tous prochainement également apporter leur soutien à l’initiative.

Enfin, cinq sponsors privés de l’événement se sont d’ores et déjà positionnés : IBM et TelecityGroup dans la catégorie platine, Juniper Networks oodrive et Fujitsu RunMyProcess dans la catégorie or.

Temps forts

Plusieurs sites répartis dans la capitale accueilleront donc la Cloud Week Paris, y compris des lieux numériques. Parmi eux l’hôtel Peninsula, la maison de la chimie, le « Tapis Rouge » et le palais Brongniard.

La semaine sera délimitée par deux événements phares : une conférence d’ouverture le lundi 6 juillet de 14h à 19h à la maison de la chimie et une conférence de clôture le vendredi 10 juillet de 9h à 13h au palais Brongniard.

Sur le thème « le cloud dans 10 ans », la conférence d’ouverture (gratuite – traduction simultanée des interventions assurée) doit voir intervenir dix visionnaires, cinq français et cinq étrangers (leaders d’opinion, chefs d’entreprises etc.) qui viendront pendant une vingtaine de minutes chacun livrer, seuls sur scène, leur vision du cloud dans les années à venir.

La conférence de clôture sera quant à elle dédiée aux utilisateurs : en partenariat avec le CIGREF, DSI et utilisateurs livreront leur vision du cloud. Elle sera suivie de la 9ème cérémonie de remise des trophées Eurocloud et d’un discours de madame Axelle Lemaire, qui marquera la fin de cette semaine qui promet d’ores et déjà d’être très intense.

Si vous avez un projet d’événement autour du cloud, c’est le moment de vous inscrire dans cet événement fédérateur que sera la Cloud Week Paris : il reste encore quelques possibilités.

« Le CDRT teste son développement en région »

Distributique - Septembre 2013 -Par Didier Barathon

L'atelier CDRT / Eben

Dix-huit mois après son lancement, le CDRT, Club des dirigeants télécoms et réseaux poursuit son développement. « Il compte 58 adhérents, avec une bonne répartition, note son Président Stéphane Grasset, le tiers d'intégrateurs, 20% d'éditeurs autant d'opérateurs, le reste se répartit entre SSII, hébergeurs et équipementiers ».

Après le cloud et la Génération Y, le club prépare son prochain dîner le 9 octobre prochain sur les réseaux sociaux, un atelier a également eu lieu sur la vidéosurveillance avec Eben.

Dîners et ateliers sont les deux grands évènements du Club, mais la nouveauté vient des régions et d'Aix-en-Provence où s'organise un CDRT régional. Une manière de répliquer le modèle de club dans les télécoms et réseaux à un autre échelon. Si cette première initiative s'avère concluante d'autres régions pourraient suivre.

Par ailleurs, le CDRT étend ses propres partenariats, après Eben et le Crestel, il va conforter sa présence sur IT Partners «le rendez-vous fédérateur des professions du numérique ».